Un arbre culte se fait rare

 

La diversité de l’histoire culturelle de l’orme en Europe remonte à l’Antiquité : l’orme saint d’Ephèse est célèbre et, dans l’« Edda », l’orme et le frêne représentent le premier homme et la première femme. Mais au-delà de cela, leur bois précieux et leur feuillage ont toujours revêtu une grande importance pour l’homme et l’économie. C’est un paradoxe : aujourd’hui, cette espèce lutte pour survivre. Lorsque l’on observe les ormes autour de nous, les arbres marqués par la maladie de l’orme offrent une image de désolation. L’Europe et l’Amérique du Nord sont durement touchées.

Là où de magnifiques exemplaires contribuaient autrefois à l’éclaircissement et à l’embellissement des centres-villes, des avenues entières sont aujourd’hui touchées par la maladie. Planter de nouvelles variétés d’ormes ultra-résistants est actuellement la seule possibilité d’offrir un retour à cet arbre riche en tradition.